Thaïlande : première découverte de la permaculture!

Nous feuilletons, nous sommes charmés et, quasi-instantanément, nous voici embarqués dans la rédaction d'un mail in english à destination d'une petite ferme située à proximité de Nan (charmante ville au passage!). 

Deux semaines plus tard, nous sommes embarqués à l'arrière d'un pick-up, direction la pampa ! Nous arrivons presque à la tombée de la nuit, à peine le temps de nous installer dans notre dorénavant chaumière (spartiate mais bien suffisante!). Puis, nous nous balladons à travers les arbres grâce à nos amicales lampes de poche. Nous découvrons de-ci et de-là un petit poulailler, des éco-constructions (faites à partir de bois, de bambous et de briques de terre) disséminées un peu partout sur le terrain, un jardin en terrasse pour cultiver, des toilettes sèches, une douche sans grand confort, et trois chatons. Bientôt retentit le cri de rassemblement "diiiiiiiineeeer" et nous voici à la recherche de la cuisine (enfin, si la présence de casseroles et d'aliments suffit à prétendre au nom de "cuisine" ;D). Par la même occasion, nous découvrons une joyeuse équipe d'une vingtaine de personnes, riches en nationalités : suisse, écossaise, australien, catalane (et non pas espagnole, la nuance semblait importante!), japonais, thaïlandais et bien sûr français ! De bien riches rencontres... !

Nous sommes restés 7 jours dans ce lieu qui s'est rapidement avéré être une bulle hors de l'espace-temps où la vie s'écoule avec le soleil ! Nos missions de volontaires changeaient tous les jours en fonction des besoins et chacun y participer pour le bien de tous : fabrication de charbon actif, couper le bois pour entretenir les feux, aider à la cuisine, faire la vaisselle, faire du shampoing/lait de coco/huile de coco-maison, jardinage... C'est en faisant qu'on apprend, sous les conseils avisés de ceux qui le sont (parole de novices ! ;D).

Concernant la permaculture, Wikipédia nous dit :

Concrétement, d'après notre (très) courte expérience : il s'agissait pour nous de préparer le sol (en le nourrissant : charbon actif, compost, fumier, cendre, eau...) et de planter une diversité de plantes (s'apportant mutuellement) à l'image des forêts, dans le respect de la nature (économie d'énergie, gestion des déchets, éco-habitat).

Pour aller un peu plus loin, prenons l'exemple de la combinaison maïs et haricots. Le maïs est une plante grimpante qui sert de tuteur pour le haricot, qui en retour, capte du nitrate au niveau de ses feuilles et l'envoie dans ses racines et dans le sol, ce dont a justement besoin le maïs (c'est beau, non? :D). La réflexion autour de la plantation est appelé "permaculture design" et cela demande évidemment une certaine science que nous n'avons pas encore... Nous savons l'existence de cours certifiés de permaculture (CCP) en France, affaire à suivre ! ;)

Cette expérience nous a conforté dans notre envie d'en découvrir davantage, et ce, malgré les cloques, les araignées, et un tout-petit-bout de pouce en moins pour Margaux (elle l'avait appris avant mais le confirme : la machette, c'est dangereux! ;D).