Thomas et sa Tiny "Equilibre"
- Par cyrgaux
- Le 13/05/2017
- Dans Nous l'avons vécu
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Pas besoin d'aller bien loin pour trouver Thomas, un ami d'enfance de Margaux, qui projette de vivre d'ici peu, avec sa chérie, en Tiny House. Après plus d'un an de réflexion, puis de fabrication-maison (quel boulot!), sa Tiny va être déplacée du côté de Villeneuve d'Ascq (59) à la fin du mois de Mai 2017.
Thomas nous accueille "à l'heure du goûter" pour visiter sa Tiny, presque achevée. S'il y voit encore des tonnes de choses à faire ou à redire, sa Tiny est dors-et-déjà bien belle à regarder et bien agréable à vivre (paroles de squatteurs!). Beaucoup de fenêtres pour une jolie luminosité, une apparence intérieure et extérieure de petit chalet où tout est ingénieusement réfléchi et aménagé. Le principe de base est en effet que "chaque pièce, chaque partie, chaque espace ait deux fonctions ou plus". Ainsi, la rembarde de sa mezzanine devient un bureau "les pieds dans le vide", la table s'agence différemment le long du mur pour 2 ou 4 personnes, l'échelle trouve une place différente si elle sert à accéder à la partie chambre à coucher, au grand rangement de l'autre côté ou enfin pour agrandir l'espace au besoin en se calant le long du mur.
Une Tiny House, Quesako ?
| La Tiny House se prononce à l'anglaise et signifie littéralement “minuscule maison". Il s'agit d'un mouvement qui a émergé aux USA au début des années 2000 avant d'arriver en France en 2014-2015 (la première Tiny-House s'appelle Baluchon, cf. ci-dessous). Ce qui est sûr, c'est que les Tiny plaisent comme peut en témoigner la carte de France des Tiny (cliquez ici) |
Thomas insiste : avant d'être un logement, la Tiny répond à un mouvement qui prône avant tout la simplicité de vie et la sobriété volontaire (les récupérations touristiques apparaissant de plus en plus).
Avant de se lancer dans le projet, le couple s'est questionné sur leur mode de vie, leurs besoins ; c'est-à-dire sur les gestes qu'ils font et ont besoin de faire dans leur habitat. Vivre petit, ne veut pas dire vivre moins et sans confort. S'en suit une liste de choses évidentes, presque universelles : dormir, faire la cuisine, manger, se laver, etc. et de choses plus personnelles. Par exemple, les loisirs : travailler sur une table, sur ordi, écouter de la musique, faire des jeux de société, etc. Il convient en fait de se débarrasser du superflux, de ne garder que l'essentiel. Il s'agit d'un équilibre à trouver.
Thomas nous dit, le sourire aux lèvres : "On s'est rendu compte que la seule chose que nous ne pourrons plus faire chez nous, ce sont des puzzles de 6000 pièces !". Apparemment, le couple accepterait de s'en passer ! Faut dire, la liste des avantages laisse penseur voire rêveur...
Comme c'est plus petit, il y a moins d'entretien -point non négligeable ;)- et sont favorisés des matériaux de qualité et éco-responsables. La Tiny est avant tout une maison, donc elle n'est pas faite pour rouler mais peut le faire : elles sont le plus souvent montées sur remorque. Ce pourrait être un avantage, en tout cas pour un déménagement de courte distance ! Thomas, qui est en plein dans la logistique du déplacement de sa Tiny explique que, oui, c'est faisable mais pas si facilement que ça : recherche d'un véhicule suffisamment puissant pour la tirer, limite de poids légale à ne pas dépasser, vérification d'un trajet sans encombre (pont trop bas, chaussée trop étroite...) ainsi que la frayeur d'une faiblesse de structure... Allez, tout le monde croise les doigts !
Autre avantage de la Tiny : devenir propriétaire est bien plus accessible que pour un logement classique (emprunt financier moindre), et donc permet plus de liberté pour la suite... Construire soi-même sa Tiny coûterait entre 20 000 et 30 000 euros. Achetée clés en mains, le prix grimpe forcément. Par exemple, chez Baluchon (cliquez ici), le prix varie entre 55 000 et 65 000 euros. N'hésitez pas à faire un tour sur leur site pour "le régal des yeux", comme dit Thomas. Leurs réalisations sont superbes !
Une petite conclusion ?
En plus d'avoir passé un excellent moment en bonne compagnie, nous sommes assez conquis par ce que nous avons vus. C'est mignon, ça ressemble à une maison, c'est éco-responsable, c'est pas (trop) cher, ça répond à un style de vie sobre mais confortable... Affaire à suivre. Nous avons encore plusieurs mois pour découvrir des tas de choses mais nous nous laissons inspirés en toile de fond par le choix de Thomas (que l'on peut d'ailleurs suivre sur son blog : www.tinyhouseequilibre.wordpress.com/).
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