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Fête du printemps à la ferme!

La mairie de Bondues (59) a organisé une journée spéciale pour la fête du printemps. Différentes tonnelles sont parsemées dans une pâture, chacune présente une association ou un mouvement : Permagora, zérodéchets, nos amis les abeilles, ateliers repiquage (pour enfant), atelier compost, information AMAP, compagnons du tour de France, boulanger bio, peinture en pleine nature... Une belle occasion pour nous de rencontrer des personnes engagées dans un réseau social et économique parralèlle !

Sous une météo un peu capricieuse, nous évoluons d'un stand à l'autre. De ce côté, une petite fille met les mains dans le terreau pour remplir un petit pot. Si peu habituée à ce contact, elle s'essuie les mains à chaque poignée de terre. Elle repartira, le sourire fixé sur les lèvres, avec sa précieuse pousse de tomate. D'un autre côté, une association de peintres Bonduois, s'inspirant de la beauté de la nature pour s'exprimer sur toile. Par là, un atelier compost permettant à petits et grands de s'essayer dans le tri des déchets à mettre ou non dans les déchets organiques, avant d'en faire son propre compost !

Intéressé pour faire son propre compost à la maison, quelques étapes :

1. Bien séparer les déchets. Gardez les épluchures et autres restes de légumes, les branches broyées (Bois Raméal), feuilles mortes et tontes de pelouse, coquille d'oeufs, cartons NON imprimés, marc de café. Jetez les matières grasses, produits laitiers, agrumes et conifères (si grande quantité), viandes et poissons, emballages et cartons imprimés. Pensez également aux petits pièges : par exemple, des morceaux de bois de palettes ne sont pas bons à ajouter au compost, le bois étant souvent traité ! De manière générale, ce qui a potentiellement été enduits de produits ne sera pas bon à mettre dans le compost, ce dernier servant à nourrir la terre !

2. Ajouter à part égale les déchets azotés (matière verte) et les déchets carbonés (matière sèche).

3. Maintenir le compost humide (mais pas trop), placé à mi-ombre (en le recouvrant de carton par exemple).

4. Mélanger et aérer le tas de compost tous les 2-3 mois. 

5. Utiliser le compost mûr pour fertiliser le jardin, potager, balconnières... en le mélangeant à la terre et/ou au terreau.

Compter environ 6 mois pour que les petites bé-bêtes fassent leur boulot et que le compost soit alors suffisamment dégradé ! Il peut aussi être passé au tamis et s'utiliser petit à petit et en ajoutant au fur et à mesure vos nouveaux déchets azotés/carbonés. Il n'y a plus qu'à ! ;)

compostNous passons également voir l'association "Nos amis les abeilles" où des apiculteurs passionnés nous racontent la vie des abeilles (et leur incroyable organisation), en passant par la fabrication du miel et les détails pratiques pour devenir apiculteur. Le saviez-vous ? Le miel (liquide transparent) trouvé en grande surface est un mélange de différents miels qui sera ensuite chauffé (conservation plus longue) et perdant par la même occasion ses qualités nutritionnelles... A bon entendeur !

Dominique, un "grand" cousin du côté de Cyrille, nous présente ensuite un espace cultivé qui s'inspire de la permaculture avec une grande variété de plantes. Pas de bêchage sur ce terrain pour ne pas abîmer la vie souterraine, mais utilisation d'une grelinette, utilisation de fragments de bois raméal pour couvrir la terre et la nourrir... Il fait parti de l'association Permagora de Bondues, et il recherche actuellement d'autres bénévoles pour s'impliquer, chacun à sa manière, sur ce beau projet collaboratif (les contacter) !

permagora

Nous aurons également une belle discussion avec Mélanie, qui nous informe sur les AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne). 

Mélanie - AMAP

Les AMAP sont nées, en France, en 2001 d'une prise de conscience citoyenne face à la situation de crise importante dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation (insécurité et gaspillage alimentaire, impératifs écologiques, déperdition des agricultures paysannes au profit d'agricultures productivistes, etc.). Résolument basées sur une conception de partage, les AMAP visent à une transformation sociale et écologique de l'agriculture et de notre rapport à l'alimentation en générant de nouvelles solidarités. Elles font vivre et respectent 5 principes fondamentaux : une pratique agro-écologique, une démarche d'agriculture paysanne, une alimentation de qualité et accessible, une participation active dans une démarche d'éducation populaire, une relation solidaire contractualisée sans intermédiaire.

 

Concrètement, Mélanie nous raconte : engagée sur une année, elle paye 12.5 euros/semaine, un unique agriculteur qui lui promet en échange un panier (format familial) riche de fruits et de légumes de saisons, locaux et biologiques. L'occasion de découvrir de nouvelles sortes végétales, de faire des ateliers "équeutage d'haricots verts" ou d'aider à planter les oignons à la ferme avec les enfants, et aussi, de cuisiner plus sainement en apprenant de nouvelles recettes et saveurs. Certaines courses sont encore nécessaires : les bananes -par exemple- ne poussent pas par chez nous. D'après son expérience, la différence gustative est ressentie, la santé s'est améliorée et le mode de vie change progressivement... Elle désire maintenant se lancer dans sa propre entreprise de vente en vrac, en favorisant les produits locaux et le zéro déchet. Nous ne pouvons que lui souhaiter une belle concrétisation de son projet !

En bref, c'était une matinée riche d'informations et de diversité !

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